Voyez ce texte comme une préllipse.

Osaka, Japon - 2h04
Les ombres, les silhouettes aux formes disproportionnées, les bruits disgracieux... Tout cela servait la cause du Spectre, qui par une nuit hivernale, s'introduisit dans le domaine des "Engiri". Le Spectre avait reçu des consignes très claires de son patron, récupérer l'argent se répéta sans cesse l'individu en tenue. La silhouette déforme les ombres elles-mêmes contre les planches qui servaient de mur à la maison des Engiri. La lune éclairait les ruelles délabrées de la plèbe japonaise d'Osaka, le Spectre envoyé afin de récupérer le dû que Masamune Engiri nous doit depuis un moment déjà. L'envoyé fracasse son talon contre les planches, créant une brèche au sein de la maison des Engiri. Les enfants hurlèrent, pleurèrent, se rendirent jsuqu'à leur père assis en tailleur. Les joues creusés des enfants furent noyés par leurs larmes, tandis que le père pose ses iris noirâtres sur le casque du Spectre qui, quant à lui, n'exprimait aucune émotion. Qu'est-ce que tu me veux hurla le père Engiri à l'envoyé. L'argent, répondit Spectre quand les yeux du patriarche s'écarquillèrent comme un étudiant comprenant une notion. Il ne fût qu'une petite dizaine de minutes pour Spectre d'agir le père implorait une marge supplémentaire pour le paiement tandis que les doigts crispés et congelés de ses deux enfants froissèrent les jambes de leur père.

- Ne me faites pas de mal ! J'ai une femme et des enfants dont je dois m'occuper ! S'il vous plait !
L'incurable crétinisme de ce Masamune, implorant la pitié du Spectre en répétant les "s'il vous plait" n'amusa point le Spectre. L'obscurité de la nuit tarit la silhouette du personnage qui s'apparente de plus en plus menaçant. Un silence fit place tandis que les Engiri craignaient ce silence morbide opéré par Spectre. Il ne fallût qu'un "s'il vous plait" supplémentaire pour ouïr le coulissement d'une paire de lames métalliques depuis son poignet. La lumière s'éteignit un instant tandis que les taches de sang formèrent une toile adepte du pointillisme, le cadavre ambulant du père avec une tête roulant jusqu'au genou du fils ainé. Les lames retournent dans l'extension tandis que l'homme dans la tenue s'oriente d'un coup de talon vers les enfants, qui eux, miroitaient vaguement l'individu. Les sanglots ne parvinrent même pas aux oreilles du Spectre, il entama une marche non-chalente alors que le cadet s'interpose et hurle un tas de questions. Pourquoi vous avez tué mon pipa ? Pourquoi vous faites ça ? Pourquoi vous ne me répondez pas ? Ces questions restaient sans réponse tandis Spectre expulse le gosse d'une claque dans les planches faisant office de mur, séparant le salon de la cuisine. Il revint à la charge muni d'un couteau alors que le Spectre laisse le gosse se pourfendre dans la katana familial des Engiri qu'il avait pris au passage.

- L'argent.
Spectre se montra insensible ni même compatissant vis à vis de l'ainé qui chialait comme Rebecca, giflé par son père et nue dehors, dans la pluie. Le silence de la nuit et la prestation obscure du Spectre rythmées par les pleurs de l'ainé ne font qu'avancer sa fin. Le spectre s'apprête à envoyer l'ainé dans l'autre monde tandis qu'une silhouette se révèle dérriere les rideaux du couloir, ce n'était que la mère qui conservait son air humble et stoïque malgré la scène. L'argent que vous voulez, c'est son beau-frère qui l'aurait répondit-elle alors qu'elle s'effondre de fatigue, malade, elle devait rester au lit. Le spectre ouït ses mots et se retire tandis que l'ainé envoie un regard haineux au Spectre.
Izanagi Engiri travaillait dans un laboratoire où il expérimentait quelques expériences. Le Spectre s'introduit facilement jusqu'à la salle d'expérimentation où Izanagi était assis sur un siège. Il élucubrait diverses observations avant de contester qu'il avait bel et bien l'argent de son frère.

- Donnez le moi
Froid dans ses réponses, le Spectre créa chez son allocutaire une bouffée ahurissante de rires. Il se roulait par terre avant de se relever, regardant autrement le Spectre, il se mit en garde avant de tend sa main droite vers lui. Approche, lui dit le beau frère Engiri. Spectre fait coulisser ses lames tandis que le beau-frère Engiri apparait devant lui sans comprendre, Izanagi envoie son poing droite en plein dans l'estomac du Spectre qui pour une raison inconnue, ne put ni bloquer, ni même esquiver l'offensive. En même temps, comme esquiver quelque chose qu'on ne peut voir..? Izanagi pouffa de rire de nouveau en regardant le corps du Spectre qui réussit à fissurer la vitrine de protection par laquelle les scientifiques observent les résultats de leurs expériences. Le Spectre reprend connaissance, de son point vue, sa vision se focalise tandis qu'il halète légèrement, Izanagi se retrouve à nouveau devant lui, l'envoyé ne perd pas de temps et prévoie l'offensive en s'abaissant sur sa gauche usant de par ce mouvement un redressement plus qu'éclair. Le beau-frère Engiri semblait différent des fois où le Spectre l'avait vu, aurait-il reçu de nouveaux enseignements ? Izanagi balance a Spectre qu'il nous détruira, lui ainsi que toute sa misérable organisation. Spectre reste stoïque et se met en garde, Izanagi fonce tandis que ses bras gonflent pour se rabattre sur sa gorge tel un lariat. Le Spectre crosse tel un basketteur Izanagi tandis que ses lames se logent dans ses côtes, établissant quelques dégâts. Izanagi passe sa main sur l'éraflure remarquant du sang, il lécha ses doigts imbibés de sang avant d'en rire, jugeant de futile cette attaque. Le Spectre ne ouït pas son ennemi tandis que son talon se dresse dans le ciel heurtant avec brio le torse d'Izanagi, celui-ci recule d'un pas tout en brassant de l'air, il rigolait à pleins poumons. Spectre passe sur son flanc gauche et laisse ses deux lames s'introduire dans sa chair, le scientifique Izanagi ne perdit pas de temps et baleya le pauvre Spectre avec sa main sans forcer malgré la douleur. Il ne laisse plus respirer tandis que ses deux poings essayeront de s'écraser sur la tronche du Spectre qui dévia les deux poings avec ses lames, il profite de l'instant pour faire glisser une lame de rasoir le long de sa manche droite afin de lui charcuter l'oeil droit profitant de l'instant pour lui rentrer une bonne droite dans le visage. Ce fut le début du combot du Spectre, terminant sur une reprise de volley dans la tronche, le corps d'Izanagi qui vole jusqu'à l'autre bout de la salle. Le Spectre utilise la lame de rasoir pour cut les tuyaux au plafond qui chutèrent à flot sur lui, ses mêmes tuyaux chutent aussi sur le spectre tandis qu'une masse verdâtre avale Spectre. Quand il reviendra au près de ses camarades, de nouveaux pouvoirs l'accompagneront.


Je ne veux que servir l'Oya, rien d'autre.
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Spectre