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Background : Lazwald Blake (Niles Osborn)

InvitéInvité
MessageSujet: Background : Lazwald Blake (Niles Osborn)  Background : Lazwald Blake (Niles Osborn) EmptyMer 10 Oct - 18:39


“ Welcome home ”


« Ce qu'on appelle "Dieu" dépend de notre tribu.
Parce que Dieu est tribal, Dieu choisit son camp.
Personne dans le ciel n'est descendu pour me sauver des coups de poings de mon père et de ses abominations.
Je l'ai compris, il y a bien longtemps.

Si Dieu est tout-puissant, il ne peut être bienfaisant.
Et s'il est bienfaisant, il ne peut pas être tout-puissant. »




J'ai toujours eu pour habitude d'être quelqu'un de curieux et d'aventureux, de mettre mes doigts là où il ne faut pas toujours et de poser mes yeux sur tout ce qui a le malheur de briller. Mais cette fois, je crois que je n'aurais pas dû.

Qui suis-je ? Ou plutôt, que suis-je devenu ? C'est une question qu'il m'arrive de me poser souvent depuis ce jour fatidique. A dire vrai, c'est aussi pour cette raison que j'ai souhaité commencer à coucher mes pensées et mon histoire sur ce journal. Je ne suis pas vraiment du genre à vouloir les exposer pleinement à la vue du premier malvenu, d'ordinaire, mais il devient rapidement important et urgent pour moi de posséder un repaire, de savoir où j'en suis. En tout temps, toute heure. Mon esprit et mon corps ne m'appartiennent plus.

Mon nom est Lazwald Blake, ce n'est pas mon vrai prénom, mais celui que ma mère aurait souhaitée me donner. Quant à Blake, il s'agissait de son nom de jeune-fille, que j'ai utilisé comme nom d'emprunt lors de mon "inscription" au Campus Stark. Mais ne risquent-ils pas de découvrir ma véritable identité ? Aucuns risques, l'homme contre lequel ma haine est entièrement tournée s'était occupé lui-même de me faire "disparaître" de toutes formes de suspicion, notamment médiatique. Belle ironie pas vrai ? Il n'en reste donc plus que ce journal pour seule petite preuve. Cet homme ? C'est Davis Osborn, le PDG actuel de la prestigieuse entreprise Oscorp... en clair, le genre de mec qui pense pouvoir se débarrasser de n'importe qui, même de son propre fils, en couvrant quelques personnes hautes-placées de petits billets fraîchement imprimés et en poussant l'origine de ses ennuis à l'exil forcé. On me dit souvent que j'ai tendance à avoir un niveau d'ego incroyablement élevé, je dois tenir ça de lui.

Même si j'étais encore très jeune à cette époque, je ne pourrais jamais oublier ces odeurs qui me piquaient les narines et la vision d'hommes en blouse-blanche me tenant la main jusqu'à un grand réservoir en verre. Je ne savais même pas pourquoi je marchais d'un pas aussi décidé dans ce long couloir sombre, c'est peut-être moi qui voulais en finir très vite. Je ne savais même pas pourquoi j'étais ici d'ailleurs. Je ne savais pas pour quel motif j'avais été emmené, mais toute cette ambiance me donnait la nette impression d'être un condamné à mort.
Les cris des autres prisonniers me parvenaient à l'oreille. Je n'étais pas le seul à être exécuté aujourd'hui apparemment. Mes accompagnateurs en blouse me firent avancer un peu plus rapidement vers le bout du couloir. Une odeur de moisi, d'anesthésiant et de chair grillée flottait dans l'air.

Un autel était placé à la sortie du couloir. Un vieil autel magnifique, derrière lequel se trouvaient de grands tubes de verre dont la taille pouvait contenir des êtres humains. Des cierges étaient allumés, un livre était ouvert sur l'autel. Juste en-dessous, un bol de porcelaine blanc rempli d'eau et une fresque ornait le mur au-dessus de l'autel. Elle représentait le monde. L'autel était placé entre les couleurs de l'Enfer et celles du Paradis. La partie du bas était vraisemblablement l'Enfer : il y avait des flammes d'un rouge agressif, des silhouettes enflammées au sourire sadique qui dansaient et d'autres choses étranges. Puis la partie du haut, celle du Paradis : des nuages d'un blanc immaculé, sur un ciel d'un bleu magnifique. Des piliers en or se dressaient de part et d'autre, des nymphes au sourire, cette fois-ci, doux et chaleureux volaient entre les nuages qui illuminait le monde et qui repoussait les Ténèbres ressortant du bas de la fresque. Seule ombre au tableau, de petites soucoupes dessinées au fusain flottaient gaiement dans la partie de la fresque représentant le paradis, et la peinture elle-même laissait ressortir la vague impression que le ciel était le salut de l'humanité.
À ce moment là, une main s'appuya sur mon épaule, suivi d'une voix féminine désignant le grand tube de verre face à nous.

« Ta place est ici, maintenant. Installes-toi. »

J'avais l'impression que mon destin avait été scellé. Vu comme l'ambiance qui régnait était glauque, j'ai préféré ne pas lui résister ; je me suis approché de l'endroit qu'elle me montrait sans trop poser de question, patientant devant avant qu'une seconde personne ne me pousse à l'intérieur de force. La suite est malheureusement bien moins drôle, puisque s'en est suivi une longue période où je n'avais plus connaissance.

Lorsque la conscience me revint enfin, j'ai pu sentir la hargne et le choc d'un espèce de fouet électrique me déchirer la base du dos. Il n'était visiblement pas question de se retourner, car à peine ai-je eu cette idée que le geôlier me menaça d'un regard à en glacer le sang. Il m'indiqua la direction du centre d'une espèce d'arène avec son index, là où étaient déjà en train de se battre quelques autres "prisonniers" les uns contre les autres. C'est en les voyants porteurs de menottes que je me suis rendu moi-même compte que j'en avais aux poignets ; on m'avait emmené ici pour me séquestrer ? Impossible de réfléchir sous la menace de geôliers, j'ai donc décider de m'avancer pour chercher à en savoir plus.

À l'instant où je me suis approché, l'uns des prisonniers est sorti du lot pour se jeter littéralement sur moi ; je n'ai eu le temps que de côtoyer son regard quelques instants pour pouvoir y lire une haine indescriptible à mon égard. Et à peine eu-je le temps de réagir qu'une immense masse noire informe se détacha de mon corps, pour charger celui de l'assaillant. Le tentacule noirâtre d'aspect qui s'en était extirpé avait son bout munis de deux rangées de dents acérées et de yeux blancs menaçants et globuleux, dont il s'est servi pour mettre littéralement l'homme en pièces dans un geyser sanguin. J'étais horrifié par le spectacle, mais en même temps satisfait. Le genre de sentiment de sécurité indescriptible qui passe bien avant toute forme de morale.

Probablement mécontent d'avoir tué l'uns de mes semblables, un Geôlier s'est approché pour me frapper avec un objet contondant dans le dos ; il visait sûrement à m'assommer, ce qui a de primes abords échoué à cause du revêtement noir visqueux qui s'était formé autours de ma personne. Puis il a appuyé sur un espèce d'interrupteur situé juste sous le manche de la matraque, ce qui a commencé à envoyer des espèces de cris stridents à mon encontre. Je n'ai jamais spécialement aimé avoir le volume à fond dans les oreilles, mais inexplicablement, cette fois-là, le son m'avait l'air étrangement bien plus désagréable que d'habitude. Le geôlier n'a eu aucuns mal à me menotter et à me ramener dans ma cellule. Et j'ai pu lancer un dernier regard à mes camarades qui étaient, eux aussi, en pleins combats et munies de créatures étranges et informes, avant que l'ont ne me passe un bandeau noir sous les yeux.

Le reste n'est pas vraiment digne d'intérêt. Ou plutôt, disons que je n'ai pas vraiment envie de m'en souvenir le jour où me viendra la lubie de compulser à nouveau ces quelques pages. Histoire d'ellipser, disons que j'ai appris à faire la connaissance -j'y étais plus ou moins forcé, vu notre état d'incubation- de l'hôte qui habitait mon corps, Venom. J'en ai appris plus sur ses origines, de pourquoi il servait dans ce laboratoire et pourquoi le son nous avait rendus aussi faibles un peu plus tôt, ainsi que le procédé par lequel il pouvait grandir en utilisant mon corps comme un réceptacle et ainsi communiquer avec moi au travers de mon esprit. Il m'a également expliqué que ce qu'il comptait faire si nous parvenions à nous évader. Nous évader ? Merde. Les évènements autours de nous m'avaient tellement fait perdre les pieds avec la réalité que j'avais réussi à en oublier d'envisager cette option.

J'ai donc écouté le plan que le symbiote m'avait expliqué ; les tours de garde des scientifiques se faisaient de façon bien trop régulière pour que l'ont passe inaperçu. Cependant, ils manquaient clairement d'effectifs pour pouvoir neutraliser la totalité des symbiotes s'ils venaient à tous s'échapper en même temps -il m'a expliqué que ce manque d'effectif venait avant tout du fait que peu de personnes acceptaient de travailler dans des conditions aussi inhumaines sans être tenté de révéler les secrets de cet endroit à la justice ; chaque Mardi matin, il y avait un temps de pause d'exactement 15 minutes pour chaque employé, qui signait aussi le relais entre les membres des deux équipes de garde. En bref, une faille, un petit créneau d'un ridicule quart d'heure dans lequel il allait falloir foutre le boxon général. Venom m'a appris que, aussi épais le verre qui nous restreignait soit-il, ils n'avaient pas pris le soin de l'isoler de façon sonore ; les symbiotes y étant faibles, ils n'ont pas jugés nécessaire de dépenser plus d'argent pour en protéger le verre du son, étant donné que c'est une spécificité que les symbiotes ne pourraient naturellement jamais appréhender. Il m'a ensuite demandé de lever le regard vers le dispositif accroché au plafonds au centre de toutes les cellules, et il n'a pas vraiment eu besoin de m'expliquer pour que j'y reconnaisse facilement un dispositif anti-incendie qui, de par sa taille volumineuse, avait l'air suffisamment bruyant pour au moins fragiliser le verre.

« C'est ça, ton plan ? », lui ai-je soufflé.
« - Regarde plutôt. J'ai profité d'un instant d'absence pour chiper ça au nez et à la barbe d'un geôlier. C'est avec ça qu'ils allument leurs barres de papier roulé étrange »
« Leurs cigarettes ? »
« - C'est ça. »

Il me tendait du bout de ses doigts ficelés de toile symbiotique une petite allumette. Son embout était noircit, elle avait apparemment déjà servie mais son état semblait indiquer qu'elle pouvait encore s'allumer. Je me suis contenté d'hocher la tête pour rétorquer à Venom, puis nous nous sommes mis à attendre.

La suite ? Vous la connaissez. L'allumette parvient à faire chauffer le verre suffisamment pour le faire noircir, déclenchant la larme et fragilisant les tubes de verres des symbiotes, ces derniers n'ayant pas tardé pour exploser leurs geôles et commencer à courir partout comme des sauvages sortis de prison -mais je ne pouvais pas vraiment leur en vouloir, si je n'avais pas de plan en tête, je m'y serai sûrement pris de la même façon. L'uns des geôliers est rentré dans la salle d'incubation en panique, en portant un fusil étrange. J'ai préféré ne ps m'exposer à ses tirs par pure précaution, laissant le soin à Venom de lui arracher l'œil pour le scanner rétinien, permettant au SAS de s'ouvrir Et par la suite ? Il n'y avait qu'une seule sortie, et c'était au bout de ce long couloir glauque par lequel je suis entré. J'ai suivi la fuite des symbiotes du laboratoire qui s'occupaient de nous frayer un passage tout en éventrant à tours de bras les scientifiques qui essayaient tant bien que mal de nous retenir avec leurs maigres panoplies de sécurité bien insuffisante face à une horde de créatures sauvages et déchaînées.

Ça avait un goût d'imperceptible ironie, et je dois bien avouer qu'achever mes tortionnaires au sol avec l'aide d'un extra-terrestre dont ils pensaient pouvoir tirer leur salut était très certainement l'instant le plus jouissif de toute ma vie. J'espère ne pas devenir un accroc du meurtre après ça. Bref, je me suis évadé sans me retourner, mais je ne crois pas que d'autres symbiotes aient pu s'en tirer. En tout cas, c'est certain, je suis sorti par la porte principale seul.

D'ailleurs autant vous le dire d'emblée, mais j'ai un rapport merdique à l'autorité depuis cette petite mésaventure. Alors si tu trouves ce journal et que tu espères me faire chanter en dévoilant ce qui est écrit dedans, je prendrai à ta place plutôt le soin de le ranger là où tu l'as trouvé et de rapidement l'oublier. Parole d'ami.

Mais revenons-en à nos moutons. J'ai reçu un coup de fil après être sorti des labos -un téléphone à carte se trouvait dans la poche d'un pantalon que j'ai volé en quittant ma détention, allez savoir pourquoi il se trouvait là-, une voix cryptée m'a demandé de me rendre dans un petit appartement d'une ville adjacente à la position des labos -qui semblait être un endroit désertique, d'ailleurs, mais j'ai un petit trou de mémoire quant au nom du pays-. Une fois sur place, j'ai été surpris d'y trouver plusieurs mallettes, dont l'unes était à mon nom. Elle m'en a appris plus sur le Campus Stark, et une note m'a indiqué de jeter un coup d'oeil à celles des autres, plus particulièrement leurs noms et localisations. Je me suis perdu dans un sacré bazar de documents en tout genre, assez pour me donner de forts maux de crâne ; la journée avait été suffisamment riche en sensations fortes pour me fatiguer. Je n'ai pas cherché à savoir à quel nom avait été réservée cette chambre d'hôtel et avec quel argent elle avait été payée, d'ailleurs. Bref, j'ai donc déposé mon dos contre l'uns des meubles de la pièce et je me suis mis à réfléchir à tout ce qu'il s'était passé.

Disons que je n'ai pas vraiment apprécié de passer en captivité ces quelques... Mois ? Années ? J'en avais perdu la notion du temps à cause de ces drogues qu'ils m'injectaient dans le corps, mais j'avais l'impression de m'être réveillé en ayant manqué une étape de ma vie -ma barbe avait commencée à pousser, en tout cas. Et à l'âge auquel je suis entré dans le complexe, je pense pouvoir affirmer qu'un humain normal n'aurait même pas de pilosité. Bref, je connaissais les coupables. Ou plutôt LE coupable, et investis d'un nouveau compagnon à la force capable de faire de mes ambitions un objectif, la vengeance m'est rapidement venue à l'idée. Parce qu'aucun homme digne de ce nom ne se lancerait dans un tel projet la tête vide d'idées et les flancs vides de compagnons. Un meurtre ? Non, bien trop facile, un bourreau ne se délecte que du moment où il abats sa hache, pas après qu'elle se soit plantée dans la table. Et pourquoi pas son entreprise ? Après tout, il ne suffirait que d'une preuve de ses méthodes exposées au monde pour le faire descendre dans une lente et tortueuse agonie. Sans que je ne le veuille vraiment, ma main s'est redressé sous l'influence de Venom, et semblait tenir quelque chose entre ses doigts griffus. C'était un dossier. Un dossier dont la couverture "SECRET DÉFENSE" m'a tout de suite intrigué, assez pour avoir envie de le parcourir plus en détails.

J'ai appris que même les pays d'Asie sont concernés par ces expériences malsaines. Rien n'est épargné.

« C'est parce que les humains ont peur de tout ce qu'ils ne connaissent et ne comprennent pas. C'est pour se protéger du ciel qu'ils en rendent le sol pour certaines personnes invivable. », m'a alors dit Venom, pendant que je m'évertuais à compulser le dossier.

Je ne sais pas trop pourquoi, mais à cet instant, leur détresse m'a rappelé ma maternelle. Ainsi que sa récurrente réplique.

« Chaque être humain est une mosaïque de besoins, dont il faut apprendre à devenir la pièce manquante. » me disait-elle souvent. Et c'est en quelques sortes comme ça que je me suis mis à procéder depuis ma fuite du laboratoire.

Je ne pouvais pas laisser d'autres personnes vivre dans un tel état d'isolement et être utilisés à des fins militaires. Venom n'a pas tout de suite compris cette compassion, mais s'est rapidement décidé à me suivre ; sans moi, il ne pourrait sûrement pas survivre bien longtemps au milieu de ce trou perdu, et j'avais besoin de sa force pour mener mes projets à leurs termes. En bref, nous avions un besoin mutuel l'un à l'autre.

Nous nous sommes donc mis en route pour l'Asie centrale, et plus particulièrement la Chine où étaient retenus captifs plusieurs sujets. Deux noms de code m'intéressaient spécifiquement parmi la liste des détenus, à cause de leur profil psychologique similaire avec le mien ; Les détenus H-013 et MN-005. Et que pensez-vous qu'il soit arrivé une fois sur place ? Un sacré bordel comme j'en avais rarement vu. Vous êtes curieux ? Allez lire leurs notes, ils détaillent ça sûrement mieux que moi.

Bref, tout ça pour dire qu'ils sont parvenus à s'enfuir des locaux qui les avait faits prisonniers, et avaient donc une dette envers moi. Mais je ne vois pas trop l'importance d'en détailler plus ici. Je leur ai confié leurs mallettes respectives.

C'est après tout ces évènements que j'ai été démarché par Vance Morales, accompagné de Lucia Silverstein. Afin de rejoindre un regroupement du Campus Stark dans le cadre d'un projet -qui semblait d'ailleurs lui tenir particulièrement à cœur- visant à habituer les terriens à vivre avec les peuples extra-terrestres qui nous entourent, Vance a proposé à Venom de devenir le représentant de Klyntar. Et c'est comme ça que nous avons été amenés à rejoindre le Campus.



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