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A Storm's End ?

InvitéInvité
MessageSujet: A Storm's End ?  A Storm's End ? EmptyMer 22 Mai - 17:37


Foudre & Préjudices


Where wolf’s ears are, wolf’s teeth are near.

Norvège - 03:44
  Au Nord de la côte du Skagerrak, plus haut dans les Alpes scandinaves, se tenait un blizzard des plus effroyables en Norvège.
     Il faisait déjà nuit, et les nombreux bruits de pas qui résonnaient dans la zone étaient comme étouffés par le souffle des vents glacés. Huit hommes faisaient face à Mère Nature, vêtus de lourds attirails militaires, casqués et masqués de façon à intimider tout individu hostile à cette unité. L’insigne des Marine Corps ornait, avec plusieurs autres synonymes de mérite, la tenue tactique de celui qui se tenait au milieu, équipé plus légèrement que ses compatriotes, armé seulement de son fusil de précision, de deux pistolets, d’un couteau de hache, et d’une arme peu orthodoxe : Une hache. Ils ne parlaient pas trop, ils connaissaient où se trouvait la base ennemi qu’ils aperçurent en vision nocturne, après une longue durée de marche à contre-nature. La base ennemie se tenait en bas de la falaise où ils se tenaient, ne pouvant y accéder qu’après une glissade sur une pente glaciale périlleuse. Le Capitaine de l’Unité ordonna par quelques signes de mains de préparer le matériel, et sur le coup, les minuscules disques qui leur servaient de brassards se détachèrent, révélant des snowboards aux teintures de camouflage glacial, de quoi rafraîchir la mémoire des joueurs de Blizzard Map.
    « Clean », résonna alors la voix du Capitaine, de quoi faire frissonner la chair des plus audacieux. Et ainsi l’unité commença sa périlleuse cascade sur la pente comme des habitués de situations extrêmes. Arrivés au pied, les snowboards reprirent leur apparence de départ, s’attachant par liaison magnétique aux brassards des soldats.
     Trois tours de surveillance se tenaient autour de la base triangulaire, toutefois, leur lumière avait du mal à s’infiltrer dans l’intense blizzard, octroyant un avantage sans faille à des habitués du terrain comme l’Unité du Capitaine Obersson. Ils avancèrent ainsi dans le froid et le bruit du calme qu’ils aimaient tant, Obersson, une hache à la main, un couteau de chasse dans l’autre, ses acolytes, formant un « V » dans leur avancée telle une meute de loups, semblaient trouver leur réconfort dans leurs fusils d’assauts.
     A présent à une trentaine de mètres de la base, les gardes ennemis semblaient toutefois alertés d’une intrusion ennemi, l’intuition d’Obersson ne lui avait pas menti, quelque chose ne tournait pas rond ici. Les huit individus se détachèrent histoire de prendre d’assaut l’issue la moins gardée à l’Est, à quelques mètres de la falaise. Déstabilisés par les quelques mouvements vivaces qu’ils pouvaient se permettre d’apercevoir dans de telles conditions de tempête, les gardes se virent criblés par une précision sans tel, leur sang gelant sur la surface glacée.
    L’alarme était de mise, et l’ennemi était alerté, il fallait se rassembler au plus vite mais,  Obersson semblait abasourdi, il clignait à maintes reprises des yeux, remarquant une décoration médiévale dans cette même tempête, à sa droite, changeait d’entité son acolyte militaire, en un guerrier Viking, armé d’une hache et d’un bouclier, il ne cessait de répéter « Lord Odinson, nous mourrons à vos côtés ! ». Il rabaissait le regard, se voyant torse nu dans une pareille tempête, ses avant-bras crépitants, cette sensation d’avoir de la foudre dans les veines, d’être une force de la nature sans tel. La voix de son acolyte le réveilla de sa torpeur « Cap’tain Obersson, allons-y ! », en effet, Michael avait fait péter la porte, et il partit en éclaireur, laissant le capitaine derrière-lui tandis qu’ils s’aventuraient dans de large galeries, sur leurs gardes, comme pendant les simulations. Arrivés à un carrefour, Obersson détourna l’attention, frissonnant face au danger, ses tripes ne lui avaient jamais menti, mais cette seconde de retard leur coûta la mission, un coup tonitruant s’écrasa contre sa tempe, avec un dernier souvenir de Michael criblé de tout part par une artillerie lourde.
   Un coup résonna de nouveau, « Réveille-toi ! », cria alors une voix en Suédois. Le Capitaine vit petit à petit une lampe à sa tête, mourante, le bénir du peu de lumière qu’elle pouvait encore émettre. Il se sentait faible, clignant des yeux à maintes reprises, mais pouvant à peine se localiser, saignant légèrement de la tempe et du nez, ses iris bleuâtres aussi froids que Svarbald se focalisèrent enfin sur l’individu en face, entouré de plusieurs hommes armés. Visiblement, Obersson avait perdu ses hommes, et ils étaient autour de lui, dans la même pièce.
- « Qui vous a envoyés, qui es-tu ?! Cria de nouveau l’individu d’un air grincheux, foutant une droite à Obersson qui lui, resta de marbre.
- Axel Obersson, Capitaine des Marine CORPS, numéro matricule : T-343O1236. Rétorqua alors le Capitaine avec froideur, toujours aussi confiant. Une glace présente face à lui, semblait témoigner de l’état de son faciès, ses expressions semblaient les mêmes, une barbe quelque peu massive, mêlant le blond au brun, un dégradé aux cheveux de la même  teinture, et des traits des régions scandinaves témoignant de ses origines. Il semblait sanglant, mais fier.
- Tes camarades se vident de leur sang, nous leur avons taillé les veines. Ils n’ont pas voulu divulguer quoi que ce soit à propos de votre présence ici-même. Et … Le discours de l’ennemi proliférait dans la chambre insonorisé, tandis qu’Axel témoignait de phénomènes surnaturels.
   Des portes semblaient s’ouvrir dans le vide, se frayant passage dans la pièce, deux triangles dorés se sectionnaient, rappelant des symboles d’alchimie, à l’intérieur, l’on entendit des bruits festoiement et de trinques de verres de bois, les chants nordiques s’accentuaient … Soudain, des chevaux ailés, montés par de magnifiques femmes, vinrent traverser le corps des comparses d’Axel, soutirant leur âme de manière brute et vive. Il n’en croyait pas ses yeux … Qu’était-ce ? « BIENVENUE AU VALHALLA ! » entendit-il de nouveau, tandis qu’un vieil homme barbu, bien rasé, et tatoué, accueillit les comparses tombés au combat, pour ensuite rajouter « Moi, Ragnar Lothbrok, vous accueille au Valhalla, fêtons à présent, et tâchons de servir Odin pour le Ragnarok. »
    Une gifle réveilla Axel de sa torpeur qui, cligna à maintes reprises des yeux, avant de se focaliser sur l’ennemi. Visiblement, il était le seul à assister à un tel spectacle étant donné les jurons que crachaient les Suédois.
- Je te cause, abruti d’Amérique.
- Je, ne suis pas, un Abruti d’Amérique. Répéta Obersson, tandis que le ciel grondait de toutes ses forces, et que l’atmosphère elle-même semblait se déchirer sous l’explosion colérique du Nordique. Plusieurs arcs électriques s’armèrent autour de sa silhouette, jusqu’à hérisser sa chevelure en queue de cheval, et sa barbe, les foudres s’abattaient ça et là dans la pièce, jusqu’à laisser les ennemis vider leur charge sur Axel, l’air de rien. Les balles se désintégraient l’une après l’autre, et des éclairs désintégrèrent les armes ennemies. Désormais, ils affrontaient leur propre destin.
- Je suis, Thor, Odinson. Finit Axel, alors que ses sclérotiques n’affichaient que des lueurs d’énergie bleutées, son corps pris dans un halo de foudre et d’écritures runiques. Une explosion en colonne s’abattit sur la zone, ne laissant que désarroi et froid, abattre leur désolation sur ce lieu de Vendetta.





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Axel Obersson, Thor.


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MessageSujet: Re: A Storm's End ?  A Storm's End ? EmptyDim 26 Mai - 0:25


Chimères


A Tree does not fall with the first blow

New York City, USA. 05h08
  Des mois passèrent après l’incident en Norvège, des mois qui, pour Axel, étaient seulement synonymes de tourments et de torture. Il avait perdu ses camarades, et oublié comment il avait oblitéré ses ennemis. Il ne le savait pas, ce n’était pas normal. Le coup de grâce était les visions qu’il lui arrivait de vivre, tout au long de sa journée comme dans son sommeil, avec un amer sentiment de déjà-vu.
A présent haut-gradé de la Marine étant donné ses exploits de survie au cours d’une telle mission, le Lieutenant Général prit sa retraite, préférant s’isoler dans ses chimères. Il avait toutefois, remarqué un drôle de phénomène à Washington D.C, mais aussi à New York lorsqu’il s’y installa auprès de Central Park : Deux corbeaux le poursuivaient, partout où il allait et, en plus de cela, il arrivait à les comprendre. Encore pire, un enfant spectral l’accompagnait partout où il allait, lui relatant des faits passés dont il était le héros, il ne rêvait pas et pourtant, à qui aurait-il pu partager une telle chose ? On le prendrait pour un fou, surtout après avoir perdu ses camarades sur le terrain, et une retraite anticipée de nulle part. « Bonjour Thor. Es-tu prêt à servir ton royaume Thor ? Il te faut accomplir ta destinée Thor. Thor, il nous faut ton marteau. Thor, tu sembles fatigué, ressaisis-toi, tu es plus fort que cela. Tu n’es pas comme les autres, tu es le fils d-… ».. ET PUIS MERDE ! A un moment, il craquait, et faisait exploser un objet ou deux en conjurant de la foudre. Plus rien ne tournait rond dans son quotidien, et ça, il le savait.

Axel ouvrit les yeux, comme dépossédé de lui-même mais pourtant, il était ce qu'il voyait, à quelques défauts près. Allongé dans un large lit, aux côtés d'une rousse dont la nudité n'était cachée que par un drap, il contemplait sa femme, qu'il connaissait si bien et qui faisait battre son coeur chaque fois qu'il admirait son faciès parfaitement sculpté. Il se mit de côté, se redressa, et marcha torse nu dans sa chambre faite de bois et d'or, à la décoration scandinave et enchantée. A présent face à la glace, il s'y voyait plus large, barbu, et avec une longue chevelure d'or, quelques balafres ça et là. C'était bien lui, Axel ? Ou quelqu'un d'autre, car dans ses pensées, il répondait au prénom de Thor.
Le bruit d'une corne résonna d'un coup, déstabilisant celui-ci au point de fracasser la porte menant vers son balcon dont la vue féerique ne lui était aucunement connaissable: Un large royaume parfaitement installée, lévitant dans le vide, et dont les chutes d'eau coulaient dans le vide intersidéral. C'était Asgard mais, pourquoi cela le surprenait-il autant ? Il tendit sa paume de main vers le côté, laissant son regard suivre le mouvement par la suite, seulement pour voir la jeune rousse apeurée, soulevant le drap jusqu'à sa poitrine. Axel sourit faiblement afin de la rassurer, hocha la tête, puis saisit un Marteau qu'il tendit vers l'avant, disparaissant vers une position qui lui était pourtant connue, mais encore une fois, inconnue. Ce trouble de Double-Vie soudaine remettait en doute ce qu'il voyait...
Pendant son chemin, les propriétés mystiques de son marteau avaient revêtu le héros, qui atterrit proche d'une petite pièce semblable à un observatoire. Un Individu tenait la Corne à sa main, et dans l'autre, une épée enchantée. Son regard paraissait perçant et solennel; il approcha celui-ci, et lui parla de façon sèche:
- Thor, le Père de Toute Chose a disparu.
- Comment ?

Axel sursauta de son lit, les sourcils froncés, à l'instant même où une foudre conjurée fracassa le sac poubelle en bas de la ruelle par sa colère. C'était encore un rêve, une vision, ou quoi qu'il en soit. Mais il savait que ce n'était pas normal, et le petit spectre lévitant dans la chambre, semblait sourire. Il lui avait promis que les soirs, il se remémorerait quelques événements passés de qui il était vraiment.




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Axel Obersson, Thor.


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MessageSujet: Re: A Storm's End ?  A Storm's End ? EmptyLun 3 Juin - 15:41


Fauves


We are gods, 'tis our purpose to set aright the path of lesser beings.

New York City, Bronx  01:34
     Nombreuses furent les péripéties d'Axel ces derniers jours, depuis qu'il a retrouvé son ancien marteau de guerre. Entre sauvetage au Pont, d'épiques combats contre des êtres surhumains, accompagné de guerriers fidèles à la bonne cause comme Nor-El de Hala, ou comme cet homme sous-marin. Combattre à nouveau aux côtés de Samuel lui rappelait ses années passées à l'armée.
     A présent sur le toit du plus haut building du Bronx, debout sur la rambarde, les mains dans les poches, et songeur, il laissait derrière lui l'odeur de son café enivrer la terrasse, admiratif quant à la vue de New York, illuminé de partout. L'agitation toutefois, ne lui avait pas fait manquer l'arrivée d'un individu, répondant au nom de Sam Smith, un pêcheur.
- "Je croyais trouver un foutu suicidaire sur ce toit mais .. Ce n'est que vous. Vous me rappelez quelque chose.
-  Eh bien .. Installez-vous, avait-il rétorqué amicalement, se sentant à l'aise auprès de Sam, il l'invita à s'asseoir auprès d'une table, deux sièges dirigés vers la vue panoramique.
-  Vous ne pouvez me duper, vous n'avez rien d'humain. Ajouta alors le dit Sam, avec un faible sourire; mais tout compte fait, il avait raison, Axel avait pressenti une présence sous-marine lors de son affrontement avec le Fléau, on l'avait vu agir.
   Ainsi, dans un sourire des plus grandioses, les deux individus se révélèrent l'un à l'autre, déposant respectivement le Trident de Poséidon, ainsi que le Marteau de Thor, à leur pied, en partageant de l'hydromel sous ambiance festive.
  Le Dit "Sam", se nommait Atlas, héritier des Sept Mers. Un beau dialogue s'en suivit entre les deux futurs souverains, démontrant là un avis politique commun, et sûrement le début d'une incroyable amitié qui chamboulera le Destin de ce Monde, quant aux forces du Mal et leurs altercations avec celles du Bien: la leur.
   Les mers et les cieux grondaient de joie face à de telles nouvelles, laissant les habitants de New York dans un mystère total, quant aux changement météorologiques imprévisibles.
   Le Duo avait déjà mené une mission à bien, accompagné de Latrell, débarrassant une ruelle de quelques loubards, ayant harcelé Bruce qui n'était plus le même après avoir perdu ses camarades par HYDRA. L'ivresse avait de nouveau eu raison de lui...




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Axel Obersson, Thor.


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